« Ne sois pas triste trop longtemps
Mais autorise-toi à être triste parfois.
Maintenant que je vivrai dans ton cœur
J’aimerais m’y sentir bien.
J’aimerais partager tes joies
J’aimerais consoler tes chagrins.
Je serai juste invisible à tes yeux
Mais je serai toujours là,
Et partout où tu iras
Si tu le souhaites
Je pourrai veiller sur toi.
Ne sois pas triste trop longtemps,
J’aimerai t’entendre rire.
Je sais pourtant, n’en doute pas,
Que je te manquerai même si je serai là.
Tu rêveras de moi
Nos souvenirs te feront rire ou pleurer
Je te manquerai, je sais
Mais tout ce qui de moi n’était pas visible
Demeurera bien vivant.
Trouve-moi ! C’est un défi que je t’invite à relever !
Trouve-moi dans tout ce qui m’aurait fait rire
Trouve-moi dans tout ce que j’aurais aimé
Trouve moi, j’ai tant besoin de croire que tu me connais assez
Que pour pouvoir me retrouver par-delà l’invisible.
La mort est un passage que l’on dit sans retour
N’oublie pas l’arc-en-ciel au milieu des nuages
Le rayon de soleil à travers les branchages
N’oublie pas le grain de blé
Qui pour renaître doit mourir
Aime-moi assez pour me redécouvrir
Et nous ne serons jamais vraiment séparés. »
Christel Mariën
« Ni le droit de me taire, ni celui de parler
Ma voix s’étrangle jusque dans mon stylo
La vérité est trop dure, insoutenable peut-être
Personne ne comprendrait, de toute façon…
Personne mais peut-être toi, quand même,
On ne sait jamais.
N’est-ce pas là précisément la mission secrète du lecteur
Celle qu’il remplit avec excellence ?
Et si d’autres me disent que cela n’est qu’illusion
Qu’écrire est un danger qui ne me sert de rien
Que mon rêve d’être comprise ne sera jamais qu’utopie
J’écrirai quand même pour l’exception que tu es peut-être
et pour que d’autres plus talentueux que moi, et plus blessés peut-être
croient en leur liberté de dire même ce qui ne se dit pas
ou si bas que le vent l’emporte dans son murmure.
Ni le droit de me taire, ni celui de parler
Vraiment comment pourrais-je faire ?
Les fictions ne sont plus lieux de sécurité
Tous les journalistes y guettent la part de vérité
Et si en cela le poète exulte
Il n’en demeure pas moins qu’il avait choisi de la sublimer
Non de l’exposer à tout vent et sans voile…
Ni le droit de me taire ni celui de parler
Pourtant j’écris, …
Comme pour trouver, par le chemin des mots,
la voie qui me reconduira vers moi-même. »
Christel Mariën
« La violence est une force avant d’être un message
La violence est un message avant d’être un obstacle
La violence est un obstacle avant d’être une clé
La violence est une clé avant d’être un défi
La violence est un défi avant d’être une cause perdue
La violence est une cause perdue avant que d’être entendue
La violence est à entendre avant d’être à condamner
La violence est à condamner avant d’être pardonnée
La violence est à pardonner avant d’être transmise
La violence est à transmettre en tant que force, en tant que message, en tant que clé
La violence est à entendre, à comprendre, … à pardonner parfois.
La violence est un défi, … mais la violence est une force
Une force incroyable … parfois de mort mais parfois aussi de vie
Violence des mots, violence des pensées
Violence actée, violence sublimée
Violence légitime, violence gratuite
Vengeance, provocation, acting out
Violence contre soi, violence contre autrui
Violence du silence, du déni, de l’oubli
Violence de l’indifférence, violence de la possessivité
Violence de l’abandon, violence du non-dit
Violence du mensonge
Violence du volte-face…
Violence en bourrasque
La violence est une énigme avant d’être un combat
Mais la violence est un combat.
En lutte avec elle, elle nous mine de l’intérieur
En phase avec elle, elle nous détruit
La violence est un message
Un message incompris
Dont la cause première n’est ni l’énigme ni le mystère
Qu’il sied de lui prêter
La vraie cause de la violence
Le vrai combat à mener
Pour en faire une force domptée
La vraie cause de la violence donc,
C’est le sentiment d’injustice ! »
Christel Mariën
Libre de se taire ou bien de parler
Avec pour corollaire le prix de ta liberté
Le silence te mine, te tue de l’intérieur
Si fort, que ton cri s’entend malgré toi
À travers tout ce que tu ne dis pas
Libre de te taire ou bien de parler
Mais si tu parles tu seras emprisonné
En prison ou à l’asile
Mais tu auras à payer cher
D’avoir crié la vérité
Si tu veux ta liberté
Apprends la force du silence
La ruse et la sublimation
Apprends que ta vie
Est un cadeau dont tu dois prendre soin
Et que du mal qu’on t’a fait
Tu n’es pas responsable.
Et si entre la vie et la vie
Il te fallait choisir
Puisse ton cœur devenir prière
Pour ne plus avoir à choisir
Mais simplement à accueillir
La volonté de Dieu.
Christel Mariën
Pour écrire une autre page
J’ai rêvé de ton image
Et sans ciller, sans courage
J’ai pris un stylo et du papier
Puis j’ai croisé mon image
Dans le reflet du miroir
Et c’est là que j’ai tout renversé
Dis le moi, dis le toi, dis-nous vraiment la vraie vérité
Dis le moi, dis le toi, [dis-nous qui nous sommes
Quand la lumière sonne, quand la nuit frissonne
Dis-nous qui nous sommes pour l’éternité] (bis)
Christel Mariën
« Si d’hérésie, nous devions être accusé,
Nous plaiderions la folie, la folie d’aimer
D’aimer jusqu’à notre ennemi, l’aimer assez
Pour tenter de le comprendre sans le blesser
Nous avons lu leur histoire, et jusqu’au Coran
En quête du pourquoi on en est arrivé là
Puis, nous avons relu la nôtre, la peur au ventre
D’y lire une violence que nous n’approuverions pas
Un aviateur poète nous l’avait écrit
Eprouver la honte d’un crime qu’on n’a pas commis
C’est devenir un Homme dans toute sa grandeur
Et si demain devait être un jour de combat
Puisse-t-il être une lutte contre nos propres chaînes
Pour qu’éclate la joie d’avoir vaincu la haine »
Christel Mariën
(Paroles de Poète)
Je n'ai fait que semer au vent des mots, des idées, des rêves un peu fou...
Je n'ai fait qu'écouter en silence la voix de mon âme, le souffle du vent
Je n'ai fait, en somme, qu'un bout de chemin
mais qu'il était beau de le faire avec vous
Je n'ai fredonné que de douces musiques
Je n'ai entonné que des projets sans fin
Je n'ai pas toujours, convaincu sans doute
mais était-ce vraiment le plus important?
Je n'ai parcouru que quelques collines
Aux carrefours des broussailles, des ombrages et des chemins
je me suis assise pour reprendre souffle
Comme une fleur qui sème au vent ses pétales
j'ai senti mon cœur s'envoler
puis j'ai repris ma route
pour vivre la joie d'être à tes côtés
Je n'ai fait que semer au vent des mots, des idées, des rêves un peu fou...
Christel Mariën
Ah, les mots !
Ne va point les chercher
Et laisse-les venir…
Parler en vers, je le sais
Te ferait grand plaisir…
Laisse les mots venir vers toi
Surtout, n’essaie pas de les dompter
Ils sont plus forts que toi
Ils pourraient te blesser.
Laisse-les traverser ton esprit
Ils ne te feront pas d’ennui
Et puis, laisse-les s’envoler
Le vent en fera peut-être
De petits grains de blé…
Christel Mariën
Si la vie n’était qu’une chanson
Dont le refrain serait toujours le même
Mais dont les multiples couplets
Nous conduiraient sans cesse
Vers de nouveaux horizons
Si la vie n’était qu’un poème
Dont les vers seraient peut-être
Des mètres dactyliques
Mais dont le chant et la musique
S’élèveraient toujours plus haut
Si la vie n’était qu’un rêve
Dont on ne sait plus très bien
Où commence l’imaginaire
Et où s’arrête la réalité
Si la vie n’était qu’un cadeau
Dont l’essence-même n’a pas de prix
Mais qui nous livre inlassablement
Le secret de l’amour infini
Si la vie n’était qu’un insondable mystère,
Si la vie n’était…
… et si la vie n’était qu’un miracle ?!
Christel Mariën
Bel oiseau de mes rêves
Dont je rêve chaque jour
Tu nous ouvres toute barrière
Avec une clé d’amour
Tu t’envoles dans le ciel
Tu réveilles le soleil
Tu virevoltes à l’aurore
Délicatement sur ma fenêtre
Tu te poses sur le bord
Tu décris des spirales
Dans un ciel de corail
Tu es un oiseau de feu
Un oiseau qui rend heureux
Dans la vallée s’élève ton chant
Tu te déplaces à la vitesse du vent
Sur le rivage
Il t’arrive de rêver
Tu te souviens de bien des souvenirs
Certains te font pleurer
Certains te font sourire
Sur le rivage
Sil t’arrive de rêver
C’est normal
Puisque c’est comme cela que je t’ai créé !
Christel Mariën
Beau paysage de neige,
Quand je te regarde
Un immense bouleversement envahit tout mon être
Et je ne sais plus qui je suis
Ni qui je voudrais être.
Je me sens si petite
Si impuissante à la fois
Et mon cœur tressaille
D’un indicible émoi.
Les yeux embués de larmes
Je contemple ces millions de petits flocons
Qui, délicatement, se posent,
Me donnant l’impression,
En l’espace d’une seconde,
De vivre toute l’éternité.
Ô paysage de neige,
Que me sert-il encore de parler
Quand tout ce que je voudrais te dire
La seule personne à même de l’exprimer
C’est « silence » qu’elle veut se nommer.
Christel Mariën
Commentaires
09.02 | 17:13
Chère Christel, je n'oublierai jamais la plus belle "1ère communion" que j'ai ...
16.01 | 09:24
Qu'il serait beau de transmettre un monde meilleur que celui qu...
17.02 | 13:27
Bonjour. C'est un vieux souvenir dont je vais vous parler. J'ai numérisé l...
18.02 | 23:48
Bonsoir, j'aimerais savoir si votre invention est en vente ; auquel cas, elle m'inté...