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Poèmes Chopin Nohant 1993

Accueillir l'état de grâce

« Epancher son cœur
Dans les bras du Seigneur
et laisser la musique,
au fil de l’inspiration,
s’élever comme un cantique,
pour glorifier Son Nom ;
Etre humble et vrai,
être ce que l’on est ;
Accueillir l’état de Grâce,
et rechercher ce qui est beau
pour l’offrir comme un cadeau… »
                                  
Christel mariën

Le feu de l'inspiration

« Lorsque le feu de l’inspiration
s’empare d’un artiste,
prisonnier de ses passions
et étrangement triste,
il ne faut pas l’interroger
sur le pourquoi, sur le comment,
vous risqueriez de le blesser,
de lui faire mal, assurément.
Il ne sait que trop bien
qu’on ne peut le comprendre
mais il cherche un moyen,
pour qu’on veuille l’entendre.
Et si le dur combat
 qu’il vit à l’intérieur
se traduit quelques fois
en perles de sueur,
son œuvre ne sera jamais,
et il le sait fort bien,
que le pâle reflet
du tourment qui l’étreint »
                         
Christel Marien

« L’artiste n’a d’autre demeure que son art,
d’autre souffle que celui de Dieu,
ni d’autre force que sa foi.
Son exil est permanent
et il recherche sans cesse,
un univers plus accueillant.
Il avance au hasard,
sur un chemin rocailleux
mais s’il ne sait pas où il va,
il sait du moins ce qu’il veut … »
                          
Christel Mariën

« La poésie n’est pas une fin en soi,
Les mots sont bien trop impuissants
pour mériter cet honneur-là.
Mais la poésie,
ce n’est pas seulement les mots,
et ce n’est pas non plus,
seulement ce qui est beau.
C’est à la fois bien davantage
mais aussi très différent,
et il n’existe aucune image
pour traduire ce sentiment.
Il s’agit peut-être
d’un élixir magique
qui en fait la raison d’être
du pays de la musique »
                   
Christel Mariën

« Les mots sont des glaives
dont il vaut souvent mieux
ne pas trop abuser
mais qui parfois sont la sève
de plus douces pensées »
                      
Christel Mariën 

Les couleurs de l'arc-en-ciel

 

 « Les couleurs de l’arc-en-ciel

ont été mises dans le ciel
pour raviver le souvenir
d’une Alliance en devenir
et s’il se trouve quelqu’un
qui les reçoive dans ses mains
et qui écoute dans son cœur
l’écho de ces lueurs,
celui-là dessinera de son mieux
les larmes ou le sourire des Cieux,
à moins qu’il ne laisse-là ses pinceaux
et ne fasse de sa vie
le plus beau des tableaux »
                         
Christel Mariën

Chopin et Georges Sand

« Renoncer à soi-même
par amour pour autrui
et délaisser ce que l’on aime
pour aider un ami
      Etre attentif et accueillant
      Ouvrir ses bras à l’étranger
      veiller sur lui, le protéger
      et lui consacrer tout son temps,

N’est-ce pas là, tout le portrait
de celle que Chopin aimait ?

Mais écrire sa rancœur
dans un roman de malheur
et briser une amitié
par dépit ou par lâcheté,
      Apprivoiser quelqu’un,
      le prendre par la main,
      et puis, tout briser d’un seul coup,
      quand il s’est attaché à vous,
N’est-ce pas là toute la cruauté
de celle dont Chopin s’est cru aimé » ?
                                       
Christel mariën

Bas les masques

« Vous portez un masque
Vous changez de noms,
et vos récits fantasques
vous bercent d’illusions.

Mais vous ne trompez que vous
et peut-être vos amis
qui ignorent n’aimer en vous
qu’un fantôme de minuit.

Un jour viendra la mort
et vous ne pourrez plus changer
aucun des torts
de votre vie passée

Ne trompez pas le destin,
il vous reconnaîtra bien
C’est à Dieu qu’il vous faut plaire
et non aux hommes de cette terre »
                                      
Christel Mariën

Que de bruit!

« Que de bruit ! Que de fêtes ! Que de danses !
Cela nous conduira à la démence !
La vie parisienne est par trop agitée,
On s’y sent mal, on n’y peut respirer.

Et cette tempête qui se déchaîne
et qui veut se libérer,
Je la sens qui m’entraîne
et qui veut exploser…

A Paris, la vie est si dure
Il me faut Nohant
pour soigner mes blessures

Là, je suis libre de m’exprimer,
de composer ou bien de rêver,
Là, je suis libre ! »

                            Christel Mariën

Comme l'oiseau qui déploie ses ailes

« Comme l’oiseau qui déploie ses ailes,
Comme le roseau qui ploie sous le vent,
Comme le murmure de la rivière,
Comme le grondement de l’océan,
La musique doit s’élever vers le ciel,
toujours plus haut, toujours plus belle
et virevolter l’espace d’un instant
comme un elfe de printemps »
                             
Christel Mariën           

Commentaires

09.02 | 17:13

Chère Christel, je n'oublierai jamais la plus belle "1ère communion" que j'ai ...

16.01 | 09:24

Qu'il serait beau de transmettre un monde meilleur que celui qu...

17.02 | 13:27

Bonjour. C'est un vieux souvenir dont je vais vous parler. J'ai numérisé l...

18.02 | 23:48

Bonsoir, j'aimerais savoir si votre invention est en vente ; auquel cas, elle m'inté...