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Paroles de poète

J'ai vu une fleur

J’ai vu une fleur naître de rien

Juste là dans mon jardin

Elle était bleue, elle était belle

Comme un cadeau venu du Ciel

Le lendemain, elle n’y était plus

Sans la photo m’auriez-vous cru

Je veux croire que oui, car nous sommes des surprisiers

Des êtres dont les rêves peuvent changer la réalité

Cette idée m’est venue du livre que je viens de refermer

« Une sirène à Paris » de Mathias Malzieu

Comme était belle la fleur sous mes yeux

Elle chantait et chante encore dans mon cœur

Comme un message venu d’ailleurs

Si beau, si pur, si profond

Que j’ai voulu vous le partager.

Christel Mariën

L'horizon

« L’horizon est un rivage

où se brise l’océan de nos yeux,

où commence le pays de nos âmes »

Christel Mariën

Le bonheur

"Le bonheur est un joyau

serti entre trois anneaux, 

le tien, le mien et ce que nous en faisons ensemble."

Christel Mariën

Vaincre ses limites

"Si tu t'arrêtes,

avance avec ton coeur.

Si tu t'assieds,

élève ton esprit.

Si tu t'endors,

rêve de liberté.

Si tu désespères,

appelle un ami.

Si tu pleures,

contemple tes larmes.

Si tu as blessé,

demande pardon.

Si tu souffres,

apprends à aimer.

Si tu perds,

apprends l'humilité.

Si tu as peur

Ose la confiance.

Et si tu meurs,

arrime ton âme aux ailes de l'espérance.

Christel Mariën

Face à la mer

"A force de ramer

parfois ou oublie le paysage

et, lorsque totalement épuisé,

on accoste sur le rivage

on lève les yeux enfin

sur l'horizon lointain.

A force de pleurer,

parfois on oublie de rire

de rire et de chanter

pour réussir à vivre.

A force de s'enfuir

parfois on oublie de rester

on oublie nos souvenirs

on oublie d'exister.

A force de lutter

parfois on oublie la confiance

on oublie de rêver

on oublie l'espérance.

Et puis soudain,

on ne sait pas pourquoi,

on se sent envahi

par un nouvel émoi

celui de se sentir pardonné

de tout ce qu'on a raté

parce qu'un enfant glisse sa main dans la nôtre

sans rien nous demander d'autre

que d'être là pour lui

et de l'aimer."

Christel Mariën

Ose

"Et quand nous ne serons plus

Que restera-t-il de nous

de nos efforts, de nos rêves,

des liens que nous avons tissés?

Aurons-nous semé au vent

assez de mots d'amour,

d'espoir et de paix

pour veiller en secret

sur ceux que nous aimons?

Aurons-nous véritablement existé

ou n'aurons-nous fait que passer?

Aurons-nous au moins illuminé

le chemin de ceux que nous avons croisés?

Aurons-nous assez donné

pour ne pas étouffer

de tout ce que nous avons gardé?

Aurons-nous assez souffert

pour être libéré

de nos erreurs sur terre?

Aurons-nous assez aimé

pour que notre vie ait un sens?

Aurons-nous assez ri, partagé et chanté

prié peut-être aussi

pour que notre âme ait appris

le chemin de la délivrance?"

Christel Mariën

Tu ne jugeras pas

"Surtout ne pas juger

pour ne pas figer l'instant.

Apprendre à avancer

sans regarder en arrière

non pour oublier

mais parce que nos souvenirs

ne nous quitteront jamais.

Surtout ne pas s'arrêter

pour ne pas perdre l'équilibre;

mais apprendre à susprendre le temps

comme un oiseau sur le point de s'envoler.

Surtout ne pas douter du sens de la vie

ne pas abandonner notre foi dans l'avenir.

Surtout ne pas renoncer à nos rêves

ne pas perdre de vue notre idéal

même si la vie est brève

même si notre situation est bancale.

Mais surtout ne pas juger

pour ne pas figer l'instant.

Parce que le temps est ce cadeau précieux

qui fait qu'une larme dans nos yeux

peut être chagrin aussi bien que promesse

parce que le temps a ceci de transcendant

qu'il permet à la vie de renaître sans cesse

faisant du passé un chemin

sur lequel se promène l'avenir

le plus humblement du monde."

Christel Mariën

Ce soir, je voudrais être comme un Père Noël

Qui, dans le secret de la nuit,

Sans se faire voir et sans bruit,

Déposerait sur la table de la cuisine

Des enfants qui ont faim

De quoi manger en famille

Et se réchauffer les mains.

Ils sont tout près, et on ne les voit pas.

Derrière les apparences, on ne devine pas.

Les vrais de vrais n’ont pas une pancarte sur la tête

Et si vous les croisez, ils vous aideront peut-être.

Quand on n’a rien dans les mains et tout dans le cœur,

Il arrive que la beauté intérieure

Devienne parure où se drape la pudeur.

Mes yeux pétillent de ma pauvreté

À ne pas même pouvoir aider.

Ce soir, je voudrais être comme un Père Noël

Mais je m’en remets au miracle de Noël

Pour que chacun reçoive dans le secret de son cœur

Le réconfort et la douceur dont il a besoin.

©Christel Mariën

Commentaires

09.02 | 17:13

Chère Christel, je n'oublierai jamais la plus belle "1ère communion" que j'ai ...

16.01 | 09:24

Qu'il serait beau de transmettre un monde meilleur que celui qu...

17.02 | 13:27

Bonjour. C'est un vieux souvenir dont je vais vous parler. J'ai numérisé l...

18.02 | 23:48

Bonsoir, j'aimerais savoir si votre invention est en vente ; auquel cas, elle m'inté...